mercredi 17 mars 2010

Volatiles

Plusieurs sortes d’oiseaux parsèment notre paysage Bostonnien, en partie du au fait que nous avons quelques arbres dans le fond de notre cour. Cardinaux, merles d’amériques, moineaux, pigeons, rien d’exotique quoi. Cependant, en guise de mouette, nous retrouvons régulièrement dans les parcs,…

Des bernaches.

Pas une, pas deux, mais des gros troupeaux de grosses bernaches qui agissent exactement comme nos mouettes Montréalaise, tétant nourriture, flânant sur les étangs, ou dormant dans les parcs. Vous voulez une preuve?



D’ailleurs, ces volatiles sont tellement envahissants que ce matin encore, je n’ai pas pu manger mon 2e muffin en entier; il a fallut que je donne pleins de petits morceaux à une vorace créature qui ne cessait d’en réclamer de façon insistante.

Comment? Si la créature en question avait des cheveux longs?

Oui pourqu… Ah ben tabarnouche. C’était Popo!

lundi 8 mars 2010

La vie maritime

Ayant décidé de se secouer les puces et d’apprendre à connaître la ville où nous habitons, nous avons décidé ce dimanche d’aller faire un pèlerinage au New England Aquarium. Pour ceux qui connaissent moins la Popo, sachez que pour une raison mystérieuse notre dodue adore les poissons. Elle fait donc le « son » du poisson à chaque fois qu’elle voit un poisson, une image de poisson, un vidéo avec un poisson, un jouet avec un poisson, une illusion de poisson, entend le mot « poisson », bref... C’est pas des blagues; si j’ouvre la porte du garde-manger elle va faire le « pop-pop » caractéristique du poisson dû à la présence d’un sac géant de Goldfish sur une tablette. Bref, nous nous sommes dit que ça serait une bonne idée d’amener la Popo voir ses idoles. Direction donc dimanche matin : centre-ville en poussette et en « T », le nom bostonnais du métro.

À ce point, nous tenons à remercier Harvard et ses billets moitiés prix de nous avoir sauvé 20$ et la file d’attente pour acheter des billets.

Je tiens aussi à souligner ma bonne volonté de prendre des photos de l’événement, mais les deux batteries de mon appareil photo n’avaient pas tenu leur charge. Nous n’avons donc qu’une seule photo de Popo avec les phoques à l’entrée de l’aquarium… Et d’autres prises de vue sur le cellulaire de Mec1.

Malgré notre volonté d’arriver tôt, l’aquarium était passablement plein de marmaille. C’est en effet une attraction très courue; je dois dire que c’est assez bien, même si cela ne vaut pas l’aquarium d’Osaka. J’ai beaucoup aimé les dragons de mer, et Popo s’est trouvé de nouveaux amis en la personne des pingouins. Elle n’était plus décollable de la vitre d’où elle pouvait les admirer, debout sur ses deux petites pattes. Elle a passé aussi un bon moment à regarder les (très) gros poissons du bassin principal passer devant elle. Notons entre autre les nursing shark (les requins infirmières???), la grosse murène laide, les tortues de mer de taille impressionnante, barracudas et compagnie. Outre une panoplie de bassins avec multiples sortes de poisson, l’aquarium a aussi un bassin avec des otaries, une gang de pingouins (incluant ceux avec des sourcils), des phoques qui font pitié et quelques aires interactives très intéressantes pour les enfants. Entre autre, il y en a une qui permet de toucher divers poissons/habitants des mers; nous n’avons pas emmené Popo tenter l’expérience car elle aurait sûrement pris une bouchée d’étoile de mer.

Suite à la visite, nous avons pris un lunch au Faneuil Hall, un genre de centre commercial en plein air dont le centre est rempli de take-out de qualité. Nous avons donc échantillonné le clam chowder et le lobster roll du « Boston Chowda », qui se sont avérés délicieux et pas cher (et ma soupe était servie dans, tenez-vous bien, un bol en pain! Je sais, je sais, au y’able la dépense).

Pour conclure cette joyeuse escapade, je suis allée travailler un brin. Mais juste un petit brin, il faisait trop beau dehors pour s’éterniser au labo.

mardi 2 mars 2010

Caractéristiques particulières du milieu (partie II)

Désolée pour ce long délai dans les messages; visites reçues, visites données et imprévus sont venus accaparer notre temps déjà compté.

Comme le disait un de mes collègues (natif du sud de l’Espagne – mon labo, c’est les Nations Unis, comme tous les labs de recherche ici) : « Have a great week-end in the cold room of the world! ». Et oui, nous sommes allé faire une visite éclair au Québec en fin de semaine passée. Avant cela, nous avons du aller faire un tour à l’aéroport corriger une erreur que les douaniers ont commis lors de l’entrée au pays de la Popo, ce qui me causa une certaine par de stress. Quand à Mec1, après ses aventures douanières, ça lui en prend plus que ça pour être stressé… Cependant c'est une chose de réglé, nous avons pu sortir et rentrer au pays sans encombre.

Nous avons donc visité famille et célébré multiples fêtes en agréables compagnies pendant deux courts jours. Ça fait étrange de dîner chez mon père un dimanche, comme je l’ai fait si souvent, et de revenir me coucher dans mon lit Bostonnais. C’est comme si rien n’avait changé, sauf que le retour à la maison est 5h plus long qu’il ne l’était…

Avec tout ça, je déroge du titre de l’article. Caractéristiques particulières du milieu? Allons-y dans les clichés. Lors du retour au bercail, nous avons dû nous arrêter pour souper en chemin. Notre bébé le plus patient au monde (ceci dit sans aucun sarcasme!) commençait à ressentir que nous avions dépassé son heure de souper de plusieurs dizaines de minutes, et voulait se dégourdir les jambes (parce qu’elle marche, maintenant). Sortie au hasard sur la 93 sud, tentative de trouver le moins pire restaurant, nous nous retrouvons chez Rosie (pizza, pâtes et calzones). Mec1 et moi, dû à l’abondance québécoise de croissants, gâteau et autre trucs introuvables ici, n’avions pas particulièrement faim. Alors dans l’optique de seulement grignoter ( et de choisir quelque chose de moindrement équilibré pour la Popo), nous prenons une salade du chef et un plat de penne/boulettes de viande grandeur « mama » du choix bambino, mama, godfather (!!). Eh bien, même si nous avions eu faim, les 2 plats auraient été amplement suffisant pour nous trois. Et je tiens à souligner que Popo a tout un appétit pour un bébé de 15 mois! Quel gaspillage… Les boulettes ont toutes été mangées, la salade à moitié, et il restait une quantité impressionnante de pâtes dans l’assiette. Bon appétit, poubelle! *soupir*